Les Théault de père en fils – En Normandie
Quand les fils Théault respectent l’héritage footballistique laissé par leur père… Cela donne une des belles histoires de l’édition 2017-2018 de la Coupe de France ! Pascal Théault, le papa, ex-directeur du centre de formation du SM Caen, est un formateur réputé. Robin et Tony, ses deux fils, joueurs à l’US Granville (N2), ont hissé cet hiver le club normand jusqu’en 8ème de finale, après avoir notamment éliminé Bordeaux en 32ème. Deux joueurs forcément complices sur le terrain et qui avaient toujours rêvé de jouer ensemble. Et selon Tony, l’aîné, le duo continuera à suivre les traces du paternel après la carrière de joueur : “Un jour on coachera une équipe tous les deux !”.
Yoann Aupetit avec le maillot bleu ! – Région Centre
Le respect de ses entraîneurs et de ses coéquipiers, il l’a conquis tout au long de son parcours atypique de footballeur. Car malgré sa surdité de naissance, Yoann Aupetit, originaire du Loiret et licencié dès l’âge de 5 ans au FC Meung-sur-Loire, a toujours trouvé les solutions pour s’intégrer et s’adapter à son environnement. Réputé pour sa combativité, il a aussi développé un sens de l’observation et une intelligence de jeu très utiles sur le terrain. Et à 31 ans, il est aujourd’hui un des piliers de l’équipe de France des sourds et malentendants, au poste de défenseur central, lui qui joue aussi attaquant en clb en futsal !
Yves Fossati, un arbitre qui donne le tempo – En Occitanie
Le règlement, c’est à lui de le faire respecter. Mais pas seulement et pas n’importe comment ! Car l’arbitre de football est là aussi pour donner le rythme d’un match. C’est ce que nous explique Yves Fossati, jeune arbitre de 17 ans licencié au MUC Football à Montpellier : “Ce que j’aime dans l’arbitrage c’est d’être au coeur du jeu, sentir que l’on est pas spectateur mais que l’on fait le match. L’arbitre fait plus qu’encadrer le match, il lui permet de vivre et, dans un sens, impose le tempo. L’arbitre participe au même titre que les joueurs, c’est un acteur majeur car il a, en plus de son pouvoir de décision, le pouvoir de faire le jeu”. Puissent ces paroles inspirer d’autres passionnés à s’emparer du sifflet !
Rédaction par la revue Vestiaires