Côté judo

Grand Chelem de Paris 2025 : comme on se retrouve…

Six mois après un inoubliable été à l’Arena Champ-de-Mars, le gratin du judo mondial retrouve ses habitudes à l’Accor Arena les 1er et 2 février prochains à l’occasion du cinquante-et-unième Grand Chelem de Paris. Une édition placée sous le signe du renouvellement.

Douze novices tricolores, mais aussi de l’expérience

Parmi les cinquante-six Français sélectionnés cette année, ils seront douze à effectuer leurs premiers pas sur les tatamis de l’Accor Arena, dont dix à disputer le premier Grand Chelem de leur carrière. Parmi eux, il faudra notamment suivre de près les prestations du récent champion de France des +100kg, Angel Gustan, et de la vice-championne du monde juniors 2024 des +78kg Célia Cancan. Chez les super-légères, Coralie Gilly pourra pour sa part compter sur les conseils de sa grande sœur Marine, également en lice dans la catégorie cinq ans après sa première apparition sur les bords de Seine. La délégation française qui ne manquera pas pour autant d’expérience, notamment en -78kg où Audrey Tcheuméo s’apprête à combattre à Paris pour la seizième année consécutive, avec l’objectif avoué d’un septième sacre, quand Fanny-Estelle Posvite, double finaliste de l’épreuve, participera à son dixième Grand Chelem à la maison. Soit un de moins qu’Astride Gneto (-52kg).

Des champions à suivre

L’équipe de France, qui vient de renouveler son staff en plaçant la vice-championne olympique 2004 Frédérique Jossinet à sa tête, laquelle a nommé Lucie Décosse, championne olympique 2012, responsable de l’équipe de France féminine et Daniel Fernandes, vice-champion du monde 2003, responsable des masculins français, pourra également compter sur cinq de ses sélectionnés de cet été. On attend ainsi les médaillés de bronze Shirine Boukli (-48kg) et Maxime-Gaël Ngayap Hambou (-90kg), respectivement en or et en bronze il y a un an, mais aussi Marie-Ève Gahié (-70kg), finaliste de l’édition 2024, Walide Khyar (-66kg) et Alpha Oumar Djalo (-81kg). Sans oublier Faiza Mokdar (-57kg), splendide médaillée d’or il y a un an, ni Léa Fontaine (+78kg), qui s’était quant à elle parée de bronze. Au total, ils seront dix-sept tricolores à avoir déjà goûté au podium parisien, soit plus d’un quart des sélectionnés.

Prolonger le règne à domicile

Première nation lors des deux dernières éditions, la France va tenter une passe de trois qu’elle n’a plus réussie depuis l’intégration des féminines dans le tournoi en 1988, qui avait marqué le début d’une hégémonie de quatre ans. Il faudra toutefois se méfier de la délégation japonaise, forte de vingt combattants, qui essaiera elle aussi de reprendre la main, comme elle y est parvenue à vingt-quatre reprises depuis trente-sept ans. La méfiance sera également de mise envers la petite cohorte de sept masculins russes, alignée sous pavillon neutre en France et au sein de laquelle figure notamment le co-champion du monde (avec Teddy Riner) 2023 des lourds Inal Tasoev.

Le programme :

Samedi 1er février : -48kg, -52kg, -57kg, -63kg Féminines / -60kg, -66kg, -73kg Masculins

Dimanche 2 février : -70kg, -78kg, +78kg Féminines / -81kg, -90kg, -100kg, +100kg Masculins

Toutes les infos sur https://www.ffjudo.com

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